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Au pied de Montmartre, une exposition inédite permet d'appréhender une face du Japon bien différente de celle, connue, de la maîtrise des émotions et de l'obéissance aux normes. Akahiro Shimoda dessine sur ses pyjamas parce qu'il veut dormir avec ce qu'il aime le plus : les oeufs de saumon, les gâteaux, son pénis. Mineo Ito, lui, ne fait qu'écrire son nom à l'infini. Quant à Kaoru Kudo, il fabrique des coiffures en papier-toilette, ce qui finit par poser des problèmes de place. Ces trois hommes, parmi une soixantaine d'autres artistes japonais autistes ou trisomiques, habitués des institutions pour handicapés mentaux, exposent au musée de la Halle Saint-Pierre. On aura beau chercher, pas un de ces 1 000 dessins, peintures et sculptures ne reflète un quelconque souci de style, ni de filiation avec un mouvement particulier de l'histoire de l'art. Qu'une telle manifestation ait eu lieu dans un milieu aussi codifié que la société japonaise, où l'imprévu n'a pas de place, est d'ailleurs étonnant. Des matériaux de la vie quotidienne détournés, des couleurs vives, des collages provocateurs, tout concourt à créer une poésie joyeuse, hilarante et d'une spontanéité inhabituelle.
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